J’ai commencé l’italien au collège. Au début, je me suis intéressée à cette langue, simplement parce que j’aimais apprendre de nouvelles langues. Mais, arrivée en 4e, les professeurs nous ont parlé d’un double diplôme qu’on pouvait préparer au lycée Suger : l’Esabac.

Au début, en apprenant qu’on allait avoir 9 heures d’italien par semaine, comprenant l’histoire-géographie en italien, je ne pensais pas être capable de suivre le rythme. Mais au fur et à mesure, je me suis habituée et je pense sincèrement que le fait d’avoir une matière comme l’Histoire-géographie tout en italien, m’a permis de me familiariser avec la langue et de la maitriser.

Aujourd’hui, j’étudie à l’université Paris Dauphine et même si cette université ne propose pas d’italien en langue étrangère, j’ai découvert que la plupart des étudiants là-bas possédaient un double diplôme comme moi mais dans d’autres langues (espagnol, allemand…).

Dans les études supérieures et surtout dans les grandes écoles, les étudiants au parcours atypique sont valorisés car ils apportent une plus-value à ces établissements. C’est pour ça, que je ne regrette pas d’avoir choisi ce parcours car ce double diplôme m’a servi et me servira encore à l’avenir.