Présentation synthétique

Depuis 2000, le lycée Suger de Saint-Denis, labélisé lycée des métiers de l’image et du son, propose un enseignement en Cinéma Audiovisuel, qui allie théorie et pratique.

La spécialité Cinéma Audiovisuel  a pour objectif la constitution d’une culture et l’initiation à la pratique de la réalisation. Les élèves sont formés à l’écriture et analyse de scenarii et de dialogues, à l’analyse filmique et à la réalisation de courts projets cinématographiques (de l’écriture à la réalisation).

Le partenaire culturel de la section CAV du lycée est le cinéma d’arts et d’essais L’Ecran de Saint-Denis, réputé dans toute la région pour les liens qu’il entretient avec les professionnels du cinéma et son dispositif d’éducation artistique à l’image. Les élèves rencontrent ainsi régulièrement des professionnels (réalisateur-trices, scénaristes, ingénieur-e du son, etc.), vont régulièrement au cinéma, en festival…

A qui est-elle destinée ?

Cette spécialité est accessible aux élèves en filière générale à partir de la classe de première.

La spécialité Cinéma Audiovisuel du lycée Suger s’adresse à tous les élèves intéressés par le cinéma et l’audiovisuel qui se destinent, ou non, à des études supérieures dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel. La curiosité, la capacité à travailler en groupe, l’investissement dans le travail personnel et créatif sont importants pour réussir dans cette spécialité.

Ces éléments peuvent être réinvestis dans tout parcours professionnel et dans tout type d’études. Ils font partie de nombreux attendus de Parcours Sup.

Le contenu

Philosophie de la spécialité : Cette spécialité Cinéma Audiovisuel s’articule autour des domaines suivants : acquisition des connaissances en histoire du cinéma et des compétences en analyse filmique, initiation aux techniques d’écriture audiovisuelle, formation pratique poussée en prises de vue, de son et en montage, développement de la créativité dans un cadre stimulant, gagner de la confiance en soi et de l’assurance, élargissement de sa culture générale, familiarisation avec les techniques modernes de communication, nouer des premiers contacts avec des professionnels.

Première : Spécialité Arts : Cinéma Audiovisuel : 4 h par semaine (à choisir avec deux autres spécialités selon les combinaisons proposées).

  • Les genres cinématographiques, de la production à la réception (Émotion(s) & Motifs et représentations).
  • Être auteur, de l’écriture de scénario au final cut (Écritures).
  • Une technique dans son histoire (Histoire(s) et techniques).
  • Les studios (Économie(s)).

Terminale : Spécialité Arts : Cinéma Audiovisuel : 6 h par semaine (à choisir avec une autre spécialité).

  • Réceptions et publics (Émotion(s)).
  • Transferts et circulations culturels (Motifs et représentations).
  • Un cinéaste au travail (Écritures).
  • Périodes et courants (Histoire(s) et techniques).
  • Art et industrie (Économie(s)).
La poursuite d’études

Pour les élèves dont le désir est de poursuivre leur formation dans le domaine de l’audiovisuel, le lycée Suger propose un BTS Audiovisuel avec ses cinq options :

  • Métiers de l’image.
  • Métiers du son.
  • Montage et post-production.
  • Techniques d’ingénierie et exploitation des équipements.
  • Gestion de production.

Certains établissements proposent des mises à niveau (MAN CAV) pour entrer en BTS : un cursus d’approfondissement des matières scientifiques et un cursus plus axé sur la dimension artistique.

Les élèves ont la possibilité également de poursuivre un cursus universitaire (licence arts du spectacle, parcours études cinématographiques ou cinéma, licence pro JRI, Journaliste Reporter d’Images, en partenariat avec le lycée), en écoles privées de cinéma (ESRA, 3iS, ESEC, EICAR..), ou encore en classes préparatoires cinéma pour une préparation aux concours d’entrée de grandes écoles de cinéma comme la FEMIS ou l’ENS Louis Lumière.

Les métiers du cinéma et de l’audiovisuel offrent de nombreux débouchés regroupés dans les rubriques suivantes :

  • la créativité :
    • accessoiriste
    • assistant réalisateur
    • chef décorateur
    • costumier
    • infographiste
    • maquilleur
    • scénariste
    • professionnels du dessin animé
    • cascadeur
    • comédien
  • la réalisation :
    • cadreur et assistant-opérateur
    • chargé de réalisation de radio
    • chef opérateur
    • réalisateur au cinéma
    • réalisateur de films d’entreprise
    • réalisateur de plateaux
    • réalisateur de radio
    • réalisateurs de téléfilms
    • chef de car
    • directeur de la photographie
    • photographe
    • réalisateur VR (réalité virtuelle)
  • la technicité :
    • monteur
    • opérateur de prise de vue
    • bruiteur
    • technicien d’antenne
    • technicien du spectacle
    • technicien vidéo
    • opérateur synthétiseur
    • ingénieur du son
    • mixeur
    • perchman
    • étalonneur numérique
    • machiniste
    • télépilote audiovisuel
    • les professionnels de la réalité virtuelle
    • technicien des effets spéciaux
    • layout artist
    • lighting artist
  • la logistique :
    • assistant de production
    • directeur de production
    • producteur
    • directeur de post-production
    • régisseur général
    • scripte
    • responsable d’antenne
    • directeur de casting
  • l’information :
    • animateur radio
    • documentaliste TV et cinéma
    • journaliste reporter d’images
    • conseiller de programme
    • rédacteur-reporter
    • journaliste radio

Nature et agenda des épreuves

Partie écrite de l’épreuve : épreuve au moment des vacances de printemps

Durée : 3 heures 30

Modalités de l’épreuve

L’épreuve écrite se décompose en deux parties, la seconde offrant un choix au candidat. L’une et l’autre prennent appui sur l’une des œuvres du programme limitatif publié chaque année au Bulletin officiel de l’Éducation nationale et sur les «questionnements» spécifiques du programme de l’enseignement de spécialité  cinéma audiovisuel en terminale.

  • Première partie (durée indicative de 1 h 30) :

Un extrait tiré de l’une des œuvres inscrites au programme limitatif, d’une durée de 4 minutes maximum, est projeté en salle d’examen. L’élève en propose une analyse précise et argumentée sous une forme linéaire ou composée.

  • Deuxième partie (durée indicative de 2 h) :

Le candidat traite au choix l’un des deux sujets suivants, l’un d’ordre créatif (A), l’autre réflexif (B) :

    • Sujet A : à partir de l’extrait projeté en première partie, une consigne de réécriture est donnée (changement de point de vue, de genre, de ton, de décor, d’espace, de temporalité, de personnages, variation du récit, etc.). Le candidat imagine et développe un projet de réécriture cinématographique de l’extrait dans une note d’intention manifestant sa compréhension de la consigne et la manière dont il l’actualise. Cette note s’accompagne d’éléments visuels et sonores permettant d’expliciter le projet (extraits de scénario, fragments de découpage, éléments de story-board, plans au sol, schémas, indications sonores et musicales, etc.).
    • Sujet B : le sujet propose une question de réflexion accompagnée d’un corpus de documents. La question porte sur l’œuvre dont est tiré l’extrait projeté en première partie. Elle invite le candidat à étudier celle-ci dans la perspective de l’un des «questionnements» du programme de l’enseignement de spécialité en terminale. Le corpus, constitué de documents relatifs à l’œuvre ou au questionnement, sert d’appui à la réflexion. Le candidat répond à la question de manière argumentée et personnelle, en mobilisant sa connaissance de l’œuvre et du questionnement, et en prenant en compte les éléments du corpus.

Le candidat est noté sur 20 points. Chaque partie de l’épreuve est notée sur 10 points.

Partie orale de l’épreuve : épreuve en juin

Durée : 30 minutes

Modalités de l’épreuve

L’épreuve orale est organisée en deux parties de 10 minutes maximum chacune, suivies d’un entretien avec le jury.

  • Première partie :

Disposant de 10 minutes maximum, le candidat présente son projet de création en mettant en lumière ses intentions, sa démarche et son engagement personnel. Il s’appuie sur les documents consignés dans son carnet de création et sur des extraits de sa réalisation audiovisuelle.

  • Deuxième partie :

Le jury pose au candidat une question d’analyse de création portant sur son projet de création. Disposant de 10 minutes maximum, le candidat y réagit en répondant de manière précise et argumentée. Il s’appuie éventuellement sur les documents consignés dans son carnet de création et sur des extraits de sa réalisation audiovisuelle.

  • Entretien :

Le temps restant, le jury revient sur ce qui a été présenté dans l’une et l’autre partie. Il invite le candidat, dans une forme dialoguée, à développer et approfondir sa réflexion sur la démarche créative engagée et sur son analyse critique.

Le candidat est noté sur 20 points. Chaque partie de l’épreuve est notée sur 10 points.

Particularités pédagogiques du lycée Suger

Cet enseignement de spécialité Cinéma Audiovisuel peut se cumuler avec l’enseignement optionnel Cinéma Audiovisuel pour les élèves en filière générale.

L’espace d’étude et de création est optimal dans ce lycée pour l’enseignement du cinéma (deux plateaux et leurs régies, un studio insonorisé, salles de montage équipée de iMac et PC en plus du matériel de prise de vue et de son semi-professionnel et professionnel).