Vendredi 13 décembre 19 heures, le coup d’envoi est donné : dans toute la France, des équipes de jeunes cinéastes en herbereçoivent sur leurs smartphones les consignes à respecter pour pouvoir concourir au « P’tit Short ». Le P’tit Short est une compétition organisée chaque année par l’association des étudiants du BTS audiovisuel de Cannesdans le cadre du festival « Tous en Short ».
Les concurrents doivent, en 24 heures, imaginer, scénariser, tourner, monter et finaliser un court-métrage.Vendredi à 19 heures, les contraintes sont dévoilées, 24 heures plus tard, samedi à 19 heures le court-métrage doit, coûte que coûte, être terminé, en ligne, à disposition du jury. Les concurrents savent d’avance qu’ils ne fermeront pas l’œil de toutes ces 24 heures.
Au BTS du lycée Suger, ce sont deux équipes qui se lancent dans l’aventure, constituées autour des étudiants en image de première année, rejoints par ceux de son, de montage et de production.
Mélisse une des deux cadreuses de la première équipe témoigne :
« L’aventure du p’tit short fût pour nous une expérience très riche en émotions. Le fait de devoir produire un court métrage en moins de 24 heures fut assez épuisant. Réaliser un court métrage est un travail d’équipe et nous avons dû nous entraider lors de toutes les étapes de production.
Nous fûmes tout d’abord assez heureux de découvrir les trois contraintes : un personnage nommé Charlie ; un portefeuille ; le genre expérimental. Nous avons tout de suite commencé par séparer les tâches afin d’être plus efficaces : Delphine et Nina ont écrit le scénario pendant que le reste de l’équipe organisait le tournage et notamment les repas. Après une nuit longue et épuisante nous nous sommes reposés une petite heure avant de repartir direction le lycée afin de monter notre film. Nous avons dû alors surmonter quelques difficultés mais nous sommes parvenus à le terminer juste à temps !
Nous sommes aujourd’hui très fiers du résultat, autant dans l’image que dans le son ou le montage et nous comptons bien recommencer l’aventure l’année prochaine car nous avons adoré travailler ensemble.
Nous avons pu compter sur l’aide de Monsieur Orcand qui a su nous guider et nous a soutenu jusqu’à la fin de la réalisation de notre court métrage « Bruit blanc ».