J’ai commencé l’italien en primaire et grâce à ça, au collège, j’ai pu entrer dans une classe LV1 italien de bien meilleur niveau que le reste des classes de 6ème. L’italien m’a plu et dans la même optique que pour le collège, j’ai choisi une classe ESABAC pour me retrouver dans une classe d’excellence.
En 2014, j’ai obtenu un BAC S et je ne regrette en rien mon parcours ni l’enrichissement personnel que cela a pu m’apporter (la culture italienne, les voyages en Italie, l’art Italien …).
Après mon BAC, je suis entrée en 1ère année de droit à la FAC de Paris DESCARTES. Mon but était simple : licence de droit puis concours de sous-officier de gendarmerie. J’ai rapidement compris que la fac n’était pas faite pour moi.
En 2016, je suis donc devenue Gendarme Adjoint Volontaire. Après 9 semaines de formations en école militaire à TULLE (19), j’ai été affectée en unité de sécurité routière dans le Jura (39). J’ai enfin pu mettre à profit mes années d’italien. Travailler sur l’autoroute, m’a amené à côtoyer des vacanciers italiens ou des chauffeurs routiers italiens. Dès qu’un dépôt de plainte devait se faire en italien ou qu’un renseignement en italien devait être donné c’est moi qu’on appelait.
En 2018, j’ai enfin passé le concours de sous-officier de gendarmerie et après huit longs mois de formation à TULLE (19) je suis devenue sous-officier et j’ai été affectée en Alsace (67). Je n’ai jamais cru dire cela un jour, mais pendant cette formation militaire, le lycée m’a manqué. Je me suis souvent dit qu’est-ce que j’étais bien au lycée.
Voilà mon parcours ! Certes je ne suis pas dans un domaine professionnel en rapport direct avec l’italien, mais la connaissance d’une langue vivante c’est toujours un plus peu importe le domaine professionnel : C’est un plus pour un CV et c’est de la culture générale.